NATIONS

UNIES

 
F
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Conseil �conomique et social

 

 

Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture

Distr.
G�N�RAL

FO: EFC/00/5

2 octobre 2000

Original: ANGLAIS


COMMISSION �CONOMIQUE POUR L'EUROPE 

COMIT� DU BOIS

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE

COMMISSION ERUOP�ENNE DES FOR�TS

Cinquante-huiti�me session
Trenti�me sesion
R�UNION COMMUNE

Si�ge de la FAO, Rome
9-13 octobre 2000 

 

Th�me sp�cial : �valuation des ressources foresti�res

(Point 7 de l'ordre du jour provisoire)

Note du secr�tariat

Le th�me sp�cial de la r�union commune du Comit� du bois CEE/FAO et de la Commission europ�enne des for�ts (CEF) porte sur l'�valuation des ressources foresti�res. Le th�me sera pr�sent� par le secr�tariat sur la base du rapport intitul� "Ressources foresti�res de l'Europe, de la Communaut� d'�tats ind�pendants, de l'Am�rique du Nord, de l'Australie, du Japon et de la Nouvelle-Z�lande" publi� au printemps 2000 (ECE/TIM/SP/17). Les d�l�gations seront inform�es des r�sultats et des principales conclusions de l'�valuation, ainsi que des propositions concernant les travaux futurs dans ce domaine. Les recommandations et les conclusions de l'�quipe de sp�cialistes de l'Analyse 2000, qui a tenu sa r�union les 21 et 22 mai 2000 � Joensuu (Finlande) sont r�sum�es dans le pr�sent document, et pr�sent�es en d�tail dans son rapport (TIM/2000/4/Add.1; FO:EFC/00/5/Add.1).

Les d�l�gations sont invit�es � :

� passer en revue les m�thodes, les r�sultats et les conclusions de l'Analyse des ressources foresti�res de l'an 2000 (zones temp�r�e et bor�ale);

� �valuer l'ex�cution de l'Analyse 2000 dans son ensemble;

� �tudier la contribution de l'Analyse 2000 au processus d'�valuation mondiale des ressources foresti�res et aux initiatives internationales telles que la Conf�rence minist�rielle sur la protection des for�ts en Europe;

� examiner les conclusions et les recommandations de l'�quipe de sp�cialistes;

� exprimer leur gratitude � tous ceux qui ont particip� et contribu� � l'Analyse 2000 (�quipe de sp�cialistes, correspondants nationaux, organisations et institutions de coop�ration, experts � titre individuel, toutes les autres personnes associ�es au projet);

� se prononcer sur l'orientation � donner aux activit�s futures d'�valuation des ressources foresti�res.

Introduction et historique

1. L'Analyse des ressources foresti�res de l'an 2000 (zones temp�r�e et bor�ale) a �t� r�alis�e sous les auspices du Groupe de travail mixte CEE/FAO de l'�conomie foresti�re et des statistiques des for�ts, organe subsidiaire de la Commission europ�enne des for�ts de la FAO et du Comit� du bois CEE/FAO. L'�tude a �t� lanc�e � la suite de la consultation mondiale d'experts tenue � Kotka (Finlande) en juin 1996, et r�alis�e en tant que partie int�grante de l'�valuation mondiale. Ce projet a abouti � la publication, en mai 2000, du rapport principal intitul� "Ressources foresti�res de l'Europe, de la Communaut� d'�tats ind�pendants, de l'Am�rique du Nord, de l'Australie, du Japon et de la Nouvelle-Z�lande" (ECE/TIM/SP/17).

2. La consultation de Kotka a abouti � d�finir les termes et d�finitions � appliquer pour toutes les composantes de l'�valuation mondiale et a fourni un cadre g�n�ral (cadre global) pour la composante zone temp�r�e et zone bor�ale de l'�valuation. Le principal moyen utilis� pour rassembler les donn�es pour les pays industrialis�s des zones temp�r�e et bor�ale �tait un questionnaire d�taill� �tabli d'apr�s le cadre global propos�. Le questionnaire a �t� �labor� en 1996-1997 sous la direction d'une �quipe de sp�cialistes et en �troite collaboration avec les correspondants nationaux et les institutions et organisations participantes. Il a �t� envoy� aux correspondants nationaux officiellement d�sign�s par les 55 pays industrialis�s des zones temp�r�e et bor�ale en septembre 1997.

3. Le questionnaire, qui contenait 25 tableaux couvrant plus de 700 param�tres, y compris les termes et d�finitions utilis�s dans l'Analyse, a fourni des indications importantes aux pays. Il a �t� demand� aux correspondants nationaux d'adapter les donn�es nationales aux normes internationales pour assurer la comparabilit� des donn�es � l'�chelle mondiale et de d�crire en d�tail le processus d'ajustement. Les correspondants nationaux ont re�u des explications d�taill�es concernant le projet ainsi que toute la documentation n�cessaire. Les r�unions d'information organis�es en septembre et en novembre 1997 � Gmunden (Autriche) et � Gen�ve ont jou� un r�le important dans la pr�paration de l'Analyse.

4. L'une des principales raisons qui expliquent l'attitude positive des pays vis-�-vis de l'Analyse en g�n�ral, et en particulier le taux tr�s �lev� de r�ponses au questionnaire, r�side dans le dialogue intensif qui a eu lieu avec les partenaires (tout sp�cialement avec les correspondants nationaux) durant l'ex�cution du projet. Apr�s avoir re�u les premi�res r�ponses des pays en 1998, le secr�tariat a engag� un vaste processus de v�rification et de validation des donn�es fournies par les pays, qui ont ensuite �t� introduites dans une base de donn�es au format Access.

5. Les donn�es de l'Analyse, y compris les statistiques et la partie descriptive des r�ponses des pays au questionnaire (observations, commentaires, explications, donn�es compl�mentaires et justificatives) ont �t� introduites dans la base de donn�es �lectronique afin de faciliter leur utilisation en vue de la publication et de la diffusion de l'Analyse.

6. L'Analyse 2000 a repr�sent� le projet le plus ambitieux tendant � rassembler au niveau international des donn�es comparables sur les for�ts des pays industrialis�s des zones temp�r�e et bor�ale. Elle comprend non seulement les param�tres qui figurent traditionnellement dans les inventaires forestiers mais �galement des param�tres relatifs � la diversit� biologique, � la protection de l'environnement, aux �missions de carbone, � l'�tat des for�ts et aux produits et services autres que la production du bois. L'Analyse �tait destin�e � �tre utilis�e par des experts, institutions et organisations de tous horizons et a contribu� au dialogue sur la politique foresti�re poursuivie � l'�chelle internationale.

Composantes et r�sultats de l'Analyse 2000

7. Les informations re�ues des pays, qui figurent dans la base de donn�es et dans le rapport principal, sont d'une grande diversit�. Les donn�es statistiques sont compil�es dans plus de 80 tableaux auxquels s'ajoutent les notes et les commentaires des correspondants nationaux. Pour certains param�tres, les donn�es sont pr�sent�es sous forme de descriptions plut�t que de chiffres. Les r�ponses re�ues par les pays ont �t� analys�es et pr�sent�es par th�me dans le rapport principal. La version papier du rapport a �t� publi�e en mai 2000 et la version �lectronique est disponible sur le site Internet du Comit� du bois FAO/CEE, � l'adresse suivante : "http://www.unece.org/trade/timber".

8. Les renseignements fournis par les pays �taient de bonne qualit� et les r�ponses assez bien document�es. Toutefois, le secr�tariat, en collaboration avec les correspondants nationaux, avait relev� un certain nombre de questions et points difficiles � r�soudre concernant la compl�tude et la coh�rence des r�ponses fournies par certains pays mais �galement la comparabilit� des donn�es dans les r�ponses des pays elles-m�mes et avec les donn�es des autres pays. Les am�liorations et modifications intervenues durant le processus de v�rification et de validation n'ont g�n�ralement pas port� sur le fond. Le travail entrepris par le secr�tariat, en �troite collaboration avec les centres de liaisons nationaux de l'Analyse 2000 pour combler les lacunes, a �t� tr�s productif et a grandement contribu� � compl�ter et parachever l'ensemble des donn�es.

9. Les r�sultats pr�liminaires de l'Analyse des resssources foresti�res des zones temp�r�e et bor�ale ont �t� pr�sent�s � la Conf�rence minist�rielle sur la protection des for�ts en Europe qui s'est tenue � Lisbonne en juin 1998. Les participants � la Conf�rence ont pris acte de la coordination �tablie avec l'Analyse 2000, en particulier de "l'appui fourni � la collecte des donn�es par l'inclusion de la plupart des indicateurs quantitatifs europ�ens existants de l'am�nagement forestier durable" dans le programme d'analyse des ressources foresti�res des zones temp�r�e et bor�ale.

10. Le premier projet de rapport, contenant des chapitres th�matiques accompagn�s de tableaux de donn�es par pays, a �t� examin� et analys� par l'�quipe de sp�cialistes en mars 1999. L'�quipe a estim� que le projet constituait "une bonne base, d�j� bien avanc�e, pour l'�tablissement du rapport final de l'Analyse 2000 des ressources foresti�res, pr�vu pour l'ann�e 2000. � sa derni�re r�union, qui s'est tenue les 21 et 22 mai � Joensuu (Finlande), elle a examin� et analys� les r�sultats d�finitifs de l'Analyse, en particulier le rapport principal intitul� "Ressources foresti�res de l'Europe, de la Communaut� d'�tats ind�pendants, de l'Am�rique du Nord, de l'Australie, du Japon et de la Nouvelle-Z�lande" et confirm� la r�ussite du projet (TIM/2000/5/Add.1).

11. Le rapport intitul� "Ressources foresti�res de l'Europe, de la Communaut� d'�tats ind�pendants, de l'Am�rique du Nord, de l'Australie, du Japon et de la Nouvelle-Z�lande" a �t� publi� en tant que document de travail du Comit� du bois FAO/CEE. Il pr�sente l'analyse la plus r�cente, la plus fine possible et la plus compl�te jamais r�alis�e des ressources foresti�res des 55 pays industrialis�es des zones temp�r�e et bor�ale, et couvre pratiquement tous les aspects et fonctions de la for�t. L'Analyse 2000 a �t� pr�sent�e en mai 2000 aux bureaux conjoints du Comit� du bois FAO/CEE et de la Commission europ�enne des for�ts qui en ont approuv� les principales conclusions et ont propos� d'en faire le th�me sp�cial de la r�union commune d'octobre 2000.

12. Les informations statistiques et descriptives, analys�es par domaine, ont �t� pr�sent�es dans le rapport principal sous les chapitres suivants : "Superficie des for�ts et autres terres bois�es : situation et �volution"; "R�gime de propri�t� et de gestion des for�ts et autres terres bois�es"; "Production de bois et pi�geage du carbone : situation et �volution"; "Diversit� biologique et protection de l'environnement"; "�tat des for�ts et d�g�ts caus�s aux for�ts et autres terres bois�es"; "Fonctions protectrices et socio�conomiques". Les principales conclusions sont pr�sent�es dans le r�sum� de l'Analyse.

13. La qualit� des renseignements recueillis pour ce qui est de la pr�cision, la comparabilit� et la fiabilit� des donn�es de l'Analyse 2000 fait l'objet d'une section sp�ciale dans le rapport et fournit une base scientifique pour l'�tude future des donn�es sur les ressources foresti�res. Ce mode d'approche est une nouveaut� importante de l'Analyse, et une pr�sentation d�taill�e des conclusions dans ce domaine pourrait �tre publi�e sous forme de document connexe.

14. Les donn�es statistiques nationales ainsi que les principales informations descriptives suppl�mentaires et les commentaires ont �t� introduits dans la base de donn�es �lectronique de l'Analyse 2000. Le travail de pr�paration et de diffusion de la base de donn�es �lectronique de l'Analyse 2000 sous la forme la plus facile � utiliser sur l'Internet est en cours. En fait, la base pourrait �tre consid�r�e (et con�ue) comme un produit sp�cifique �labor� dans le cadre de l'Analyse 2000 sur les ressources foresti�res.

15. En ce qui concerne la base de donn�es, deux principes doivent �tres appliqu�s : a) les donn�es doivent �tre ais�ment accessibles, b) toutefois les donn�es brutes doivent �tres prot�g�es de mani�re � emp�cher qu'elle ne soient modifi�es puis pr�sent�es comme �tant les "donn�es de l'Analyse". Il est �vident qu'elles peuvent toujours �tre export�es dans d'autres formats et utilis�es sous quelque forme que ce soit, mais dans ce cas l'utilisateur engage sa propre responsabilit�. Le secr�tariat et les organes directeurs doivent d�cider si la base de donn�es doit avoir une structure interactive, si elle doit fonctionner en lecture seule ou si elle doit comporter d'autres fonctionnalit�s. � un stade ult�rieur, la base de donn�es devra �tre transform�e en une application ind�pendante d'Access. La nouvelle version devra permettre � l'utilisateur de formuler des requ�tes sur l'information recherch�e.

16. Le traitement et l'analyse des donn�es de l'Analyse 2000, de m�me que la publication du rapport principal ont pris plus de temps et ont repr�sent� un volume de travail plus important que pr�vu. Il est n�cessaire d'�tablir un calendrier sp�cifique pour la suite de l'Analyse 2000 et de pr�parer s�rieusement la prochaine �tape de l'Analyse, en fonction des ressources du secr�tariat.

17. De mani�re g�n�rale, les r�sultats de l'Analyse 2000 ont r�pondu aux attentes et ont �t� globalement bien re�us. La publication dans les d�lais du volumineux rapport principal et la diffusion sur l'Internet des r�sultats de l'Analyse 2000 ont contribu� � cette r�ussite. Les probl�mes rencontr�s lors du processus de collecte et d'analyse des donn�es (et les solutions apport�es) ont fait l'objet d'une discussion approfondie (chapitre par chapitre) par l'�quipe de sp�cialistes pour sa r�union de mai 2000, et sont r�sum�s dans le rapport sur ses travaux (TIM/2000/5/Add.1, point 8).

Contribution de l'Analyse 2000 � l'�valuation mondiale des ressources foresti�res et au dialogue international sur la politique foresti�re

18. Les activit�s du Comit� FAO/CEE n'ont pas �t� con�ues et men�es � bien de mani�re isol�e mais en tant que partie int�grante d'un programme global - l'�valuation mondiale - sous la direction d'une �quipe de la FAO � Rome visant � fournir les meilleures informations jamais rassembl�es sur les for�ts du monde entier. Pour des raisons pratiques et historiques, en particulier du fait de diff�rences consid�rables entre les pays dans la capacit� des institutions charg�es de l'inventaire forestier, diverses approches ont �t� adopt�es pour collecter les donn�es, m�me si les d�finitions et les notions de base ont �t� conserv�es, afin de parvenir � un ensemble de donn�es homog�nes au niveau mondial. Pour les pays industrialis�s des zones temp�r�e et bor�ale, le travail a �t� dirig� par le Comit� FAO/CEE et pour le reste du monde, par l'�quipe de la FAO, qui est �galement responsable de la synth�se globale.

19. La n�cessit� d'am�liorer la qualit� et la port�e des renseignements recueillis a �t� reconnue au plus haut niveau. Depuis la Conf�rence de Rio, en 1992, la plupart des pays industrialis�s ont r�examin� et r�vis� leurs politiques foresti�res nationales et ont �labor� des strat�gies d'am�nagement forestier durable. Le d�bat international de haut niveau sur la politique foresti�re qui se poursuit sous les auspices de la Commission du d�veloppement durable a mis en relief le caract�re indispensable des renseignements complets et fiables sur les ressources foresti�res pour un am�nagement forestier durable. Les travaux men�s dans le cadre de l'�valuation 2000 par la FAO � Rome et par le Comit� du bois FAO/CEE � Gen�ve devraient permettre de fournir des informations factuelles et fiables, et le projet servirait ainsi les objectifs de l'am�nagement forestier durable.

20. Le secr�tariat de la CEE/FAO a remis les donn�es de l'Analyse 2000 dans le format requis pour qu'elles puissent �tre incorpor�es dans l'ensemble de donn�es de l'�valuation mondiale. Les notes et les observations jointes par les pays aux donn�es nationales figureront aussi dans l'�valuation mondiale publi�e, car elles font partie int�grante des donn�es. De brefs expos�s introductifs sur les ressources foresti�res des pays industrialis�s des zones temp�r�e et bor�ale ainsi que des cartes digitales du couvert forestier ont aussi �t� envoy�s pour �tre diffus�s sur le site Internet de la FAO. Il a �t� propos� que l'une des prochaines r�unions de l'�quipe de sp�cialistes de l'Analyse (zones temp�r�e et bor�ale) soit organis�e au si�ge de la FAO, ce qui permettrait de rapprocher �troitement les deux parties de l'�valuation (zones temp�r�e et bor�ale et zone tropicale) et d'inviter les personnes qui jouent un r�le clef dans l'�tablissement de la partie de l'�valuation consacr�e aux for�ts tropicales � participer aux travaux de l'�quipe de sp�cialistes.

21. La coop�ration entre le Comit� FAO/CEE et la Conf�rence minist�rielle sur la protection des for�ts en Europe a �t� fructueuse et mutuellement b�n�fique. Une bonne partie des indicateurs paneurop�ens (le plus grand nombre possible) ont �t� repris dans l'Analyse 2000. Les r�sultats pr�liminaires ont �t� r�sum�s dans le rapport pr�sent� � la Conf�rence minist�rielle de Lisbonne en juin 1998. Les donn�es de l'Analyse 2000 pr�sent�es dans le rapport de la Conf�rence de Lisbonne (28 tableaux accompagn�s de diagrammes, graphiques et explications) ayant �t� fournies avant que le processus de validation et d'analyse ne soit achev�, elles ne devaient pas �tre consid�r�es comme d�finitives et ne correspondaient pas enti�rement � celles publi�es dans le rapport principal de l'Analyse, car une partie des renseignements pr�sent�s � Lisbonne avait �t� modifi�e depuis juin 1998.

22. Le rapport publi� fournit une information objective sur la plupart des indicateurs d'am�nagement forestier durable �labor�s par le syst�me paneurop�en mais pourrait aussi r�pondre � d'autres initiatives, comme le processus de Montr�al, fournir des informations aux fins du d�bat international sur la politique foresti�re instaur� entre la Commission du d�veloppement durable, le Forum intergouvernemental sur les for�ts et le Forum des Nations Unies sur les for�ts et pour plusieurs conventions internationales ayant trait � la foresterie.

Partenariat, coop�ration et contributions dans le cadre de l'Analyse 2000

23. Les ressources limit�es du secr�tariat ne permettraient pas de r�aliser un projet aussi ambitieux. Le r�le des correspondants nationaux et de l'�quipe de sp�cialistes de l'Analyse 2000 a �t� pr�cieux et d�terminant. De nombreux pays, organisations internationales et experts � titre individuel ont jou� un grand r�le � chaque �tape de la pr�paration et de l'ex�cution de l'Analyse 2000. L'Autriche, les �tats-Unis d'Am�rique, la Finlande, la France, la Suisse ont accueilli des r�unions et ateliers importants. L'Autriche, la Norv�ge, le Portugal et la Suisse ont fourni un appui important en personnel et en financement. La FAO, l'Union europ�enne, l'Agence europ�enne pour l'environnement, l'Union internationale des instituts de recherche foresti�re, le SAI/JRC, le Centre mondial de surveillance de la conservation, le WWF, l'Institut europ�en des for�ts, la Convention sur la diversit� biologique, le PIC-For�ts et d'autres organisations ont mis en commun leur exp�rience, leurs comp�tences et leurs informations.

24. Le programme de travail de l'unit� de liaison de la Conf�rence de Lisbonne � Vienne a �t� �labor� en tenant pleinement compte de l'�troite collaboration avec le Comit� du bois CEE/FAO (Gen�ve) et en s'appuyant sur le soutien au processus d'Analyse. L'unit� de liaison a exprim� sa plus grande satisfaction et son v_u de maintenir et d'accentuer les contacts de travail.

25. L'enqu�te suppl�mentaire sur les "zones foresti�res prot�g�es" men�e dans le cadre du processus minist�riel paneurop�en en collaboration avec le secr�tariat de la CEE/FAO constitue un excellent exemple de coop�ration entre la CEE/FAO et les syst�mes r�gionaux pour mener � bien l'Analyse 2000. Dans l'Analyse, les pays ont interpr�t� de mani�re diff�rente les cat�gories de protection d�finies par l'Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN) de sorte que leurs r�ponses n'�taient pas homog�nes et les renseignements fournis par les correspondants nationaux n'�taient ni comparables ni repr�sentatifs (il est vrai que les cat�gories de l'UICN ont �t� �tablies pour les �cosyst�mes et non pour les for�ts). Un nouveau questionnaire plus d�taill� a �t� envoy� aux pays et les renseignements concernant les "zones foresti�res prot�g�es" sont actuellement introduites dans la base de donn�es �lectronique et analys�es. Le rapport sera pr�sent� � la prochaine r�union du Conseil paneurop�en pr�vue pour l'automne 2000 et publi� ult�rieurement en tant que document de travail de la Commission �conomique pour l'Europe.

26. Les travaux de l'�quipe de sp�cialistes charg�e de l'Analyse 2000 des ressources foresti�res des zones temp�r�e et bor�ale ont commenc� en mars 1995 (r�union inaugurale). Son mandat a �t� approuv� par le Groupe de travail mixte CEE/FAO de l'�conomie foresti�re et des statistiques des for�ts en juin 1995 et confirm�s/prorog�s � la vingt-deuxi�me session du Groupe de travail qui s'est tenue du 26 au 28 mai 1999. Conform�ment au programme de travail du Groupe, l'�quipe de sp�cialistes a conduit la pr�paration du questionnaire et a grandement contribu� � la r�alisation du projet.

27. En mars 1998, l'�quipe de sp�cialistes a fait le point de l'�tat d'avancement de l'Analyse 2000 et des progr�s r�alis�s; elle a not� les r�sultats obtenus, ainsi que les difficult�s et les probl�mes rencontr�s. Elle a d�fini la port�e du travail qui restait � accomplir dans les mois suivants et formul� des recommandations utiles sur la pr�paration d'un rapport int�rimaire � l'intention de la Conf�rence minist�rielle de Lisbonne. � sa derni�re r�union, tenue � Joensuu (Finlande) en mai 2000, l'�quipe a pass� en revue et analys� les r�sultats finals de l'Analyse, et surtout ceux du rapport principal, et a �tudi� les questions de l'orientation � donner aux �valuations futures et de la diffusion des donn�es de l'Analyse 2000, de la suite de l'Analyse et de la pr�paration de la prochaine analyse des ressources foresti�res des zones temp�r�e et bor�ale.

28. L'�quipe de sp�cialistes a approuv� le mode d'approche adopt� pour l'Analyse 2000 et a pass� en revue les atouts, les faiblesses et les occasions manqu�es dans la r�alisation du projet. Elle a confirm� la r�ussite du projet, qui repr�sente la principale contribution du Comit� CEE/FAO � l'�valuation mondiale 2000 des ressources foresti�res. La r�union de l'�quipe des sp�cialistes apparaissait comme un jalon important dans le processus d'analyse des ressources foresti�res. Ce qui en est r�sult� a servi de base � l'�laboration de conclusions et recommandations.

29. L'�quipe des sp�cialistes a pris note de la prorogation jusqu'en 2002 de son mandat par le Groupe de travail mixte FAO/CEE, qui a consid�r� qu'elle poss�dait d�j� une tr�s bonne ma�trise de la question, ce qui serait utile dans les futures analyses. L'exp�rience acquise par l'�quipe et les le�ons tir�es de l'Analyse 2000 contribueront � la recherche de solutions optimales aux probl�mes rencontr�s. Le mandat de l'�quipe devrait �tre r�vis� � la prochaine session du Groupe de travail.

30. L'Analyse 2000 a �t� rendue possible gr�ce � des contributions de toutes sortes. Il faut relever en premier lieu l'effort fourni � l'�chelon national pour collecter les donn�es et les ajuster aux d�finitions internationales, puis la participation aux travaux de l'�quipe de sp�cialistes et l'apport de ressources financi�res ou logistiques pour aider le secr�tariat. De nombreux experts �minents ont fait partager leurs connaissances et leur exp�rience pour la pr�paration et l'�tude des donn�es et des chapitres de l'Analyse 2000. Les gouvernements et les organisations partenaires ont fourni des ressources. Il est donn� acte de toutes ces contributions dans la publication. Le secr�tariat saisit l'occasion qui lui est donn�e pour exprimer ses plus sinc�res remerciements � tous ceux qui ont contribu� � l'�laboration de l'Analyse 2000.

Enseignements pour l'avenir

31. Les facteurs ci-apr�s ont permis � l'�quipe de sp�cialistes de maintenir une bonne coop�ration avec les institutions et organisations qui participent � l'Analyse, avec les experts � titre individuel et, surtout, avec les correspondants nationaux :

32. Il reste n�anmoins un travail consid�rable � faire pour am�liorer les �valuations des ressources foresti�res futures et les s�ries de donn�es internationales relatives aux for�ts et � la foresterie n�cessaires aux fins de l'examen de la politique g�n�rale, en particulier dans les domaines suivants :

33. Le succ�s de l'Analyse des ressources foresti�res des zones temp�r�e et bor�ale dans les pays industrialis�s d�pend dans une grande mesure de la qualit� des syst�mes d'inventaires forestiers appliqu�s au plan national et de la capacit� des correspondants nationaux d'apporter des r�ponses compl�tes, coh�rentes et fiables aux questionnaires. Une bonne partie de l'information fournie par les pays en r�ponse aux questionnaires provenait des donn�es recueillies aux fins des inventaires forestiers nationaux. Le r�seau des correspondants nationaux qui, dans de nombreux pays, tirent leurs connaissances des m�thodes traditionnelles d'inventaire ainsi que des photographies a�riennes, des images satellitaires, du syst�me d'information g�ographique, etc, continuera d'�tre l'un des moteurs de l'�valuation et l'une des principales sources d'information.

34. La CEE/ONU et la FAO devraient s'engager fermement � conserver sans les modifier dans les �valuations futures, les termes et d�finitions de l'Analyse 2000, qui sont utilis�s actuellement au plan international. S'il est n�cessaire d'apporter quelque modification, il faudrait le faire d�s l'ach�vement du projet et en fonction des r�sultats de ce projet, au niveau mondial. Cette question devrait �tre examin�e par l'�quipe de sp�cialistes et par le Groupe de travail mixte FAO/CEE � leurs prochaines r�unions ainsi que par les organes charg�s de l'�valuation mondiale.

35. Malgr� les difficult�s, les occasions manqu�es et les probl�mes �num�r�s ci-dessus, le processus d'Analyse est � l'origine de nombreux faits positifs, aux niveaux international et national, et peut �tre qualifi� de tr�s utile en soi. Les aspects positifs sont notamment les suivants :

36. Quelques pays ont fait savoir qu'ils allaient continuer d'am�liorer leur capacit� de collecte et de transmission de donn�es jusqu'� atteindre le niveau international, en particulier en ce qui concerne les param�tres non traditionnels et les donn�es socio�conomiques, et qu'ils seraient donc mieux � m�me de r�pondre au prochain questionnaire envoy� dans le cadre de l'Analyse.

Activit�s faisant suite � l'Analyse des ressources foresti�res 2000 (zones temp�r�e et bor�ale)

37. La publication du rapport principal de l'Analyse ne marque en aucune mani�re la fin du processus. La suite des activit�s et la prochaine �tape de l'�valuation ont d�j� commenc� et les donn�es sur les ressources foresti�res des zones temp�r�e et bor�ale ont d�j� �t� incluses dans la base de donn�es de l'�valuation mondiale 2000. Elles seront int�gralement incorpor�es � l'ensemble de donn�es global, avec les notes et les observations des pays, et seront pr�sent�es dans les monographies par pays sur le site Web de la FAO.

38. Il n'a pas �t� possible de porter tous les renseignements fournis par les pays dans le rapport principal de l'Analyse 2000. En particulier, la liste compl�te des essences d'arbres a �t� laiss�e de c�t� (dans deux cas il y avait plus de 1 000 essences) ainsi que les valeurs appliqu�es pour les param�tres clefs. Il serait souhaitable et n�cessaire d'analyser plus avant les informations recueillies et de publier un certain nombre de documents de travail et d'�tudes du Comit� CEE/ONU du bois, en fonction des renseignements re�us des pays. Il serait �galement possible d'utiliser dans ces documents (aux seules fins d'analyse ou pour illustrer des points pr�cis) d'autres sources d'information.

39. M�me si le rapport principal de l'Analyse 2000 comporte suffisamment de d�tails utiles en soi, sans n�cessiter d'explication ext�rieure, des renseignements plus d�taill�s seront malgr� tout publi�s dans des documents rattach�s � l'Analyse (documents de travail, documents connexes ou compl�mentaires). L'�quipe de sp�cialistes de l'Analyse 2000 a propos� que les �l�ments ci-apr�s soient trait�s dans ces documents :

40. Il serait �galement int�ressant de proc�der � une analyse pour d�terminer si les param�tres signal�s dans le chapitre "Diversit� biologique et protection de l'environnement" du rapport principal satisfont effectivement aux prescriptions des divers accords internationaux et europ�ens sur la question. On aurait ainsi un aper�u tr�s utile de la situation actuelle et une illustration des points forts de l'Analyse 2000, de ses limites et de ses lacunes et une indication des am�liorations � apporter.

41. Les activit�s faisant suite � l'Analyse qui consistent par exemple � publier des documents connexes ou compl�mentaires, des rapports sp�cifiques ou th�matiques, ainsi qu'� diffuser une information sur l'Analyse ont d�j� commenc� et se poursuivront en 2001.

42. L'homog�n�it� de l'ensemble de donn�es pour l'�valuation mondiale des ressources foresti�res, qui regroupe les donn�es pour les zones temp�r�e et bor�ale et les donn�es pour les pays tropicaux, rassembl�es et valid�es par l'�quipe de Rome, est un facteur important de succ�s pour l'�valuation 2000. Il importe de planifier de fa�on coordonn�e les prochaines �tapes et de r�fl�chir � la suite de l'�valuation mondiale.

43. Il conviendrait �galement de r�fl�chir � la pr�sentation par zones �cologiques de l'information relative � l'Analyse, � la "r�gionalisation" des donn�es - c'est-�-dire la pr�sentation des donn�es � un niveau sous-national -, � l'extension de l'ensemble de donn�es pour inclure des informations socio�conomiques, par exemple des donn�es sur l'emploi; il y a l� en effet de bonnes possibilit�s d'ajouter de la valeur � l'Analyse, en particulier quand il s'agira de pr�parer les �valuations futures. Toutefois toutes ces activit�s ont des incidences techniques et en mati�re de ressources importantes et n�cessiteraient un appui accru.

44. En r�fl�chissant � la suite � donner � l'Analyse, il faudra garder � l'esprit l'importance cruciale des termes et d�finitions et la n�cessit� vitale d'en conserver la continuit� et la comparabilit�, c'est-�-dire la n�cessit� de maintenir inchang� le cadre qui a �t� arr�t� lors de la consultation d'experts (Kotka-III). Les d�finitions contribuent � faciliter l'adaptation des donn�es nationales aux normes internationales retenues pour l'Analyse. Le document connexe sur la qualit� des donn�es, qu'il faudra �tablir avant la prochaine �valuation, devrait porter tout sp�cialement sur la question des d�finitions et de l'adaptation. On a �galement soulign� la n�cessit� pour les pays de donner des moyens accrus d'adopter les d�finitions internationales.

Diffusion de l'Analyse et relations publiques

45. L'Analyse des ressources foresti�res de l'an 2000 (zones temp�r�e et bor�ale) constitue l'ensemble de donn�es le plus complet � ce jour sur les for�ts des zones temp�r�e et bor�ale et repr�sente un outil de recherche important et une contribution majeure au d�bat de politique sur l'am�nagement forestier durable. Toutefois, elle ne peut �tre utile que si elle est connue des usagers potentiels. Une fois que le rapport principal sera publi�, le secr�tariat fera usage de tous les instruments et m�canismes de communication � sa disposition pour en assurer la diffusion. Il a �mis en temps voulu les communiqu�s de presse en vue de faciliter la diffusion des informations concernant l'Analyse non seulement dans les organes d'information internationaux mais aussi � l'�chelon national et local. Les gouvernements sont encourag�s � faire en sorte que l'Analyse soit disponible, en tout ou en partie dans la langue du pays.

46. Il est pr�vu d'�tablir une brochure d'information fond�e sur le rapport principal, qui serait utile pour le travail de relations publiques et de publicit� et favoriserait la promotion de l'Analyse dans la presse nationale et locale. La brochure devrait �tre adress�e � tous les correspondants nationaux afin qu'ils puissent prendre les dispositions pour le faire traduire et distribuer. Le travail de publicit� et de communication sous toutes ses formes tant pour l'Analyse que pour l'�valuation mondiale repr�sente un aspect important du processus de suivi et l'�quipe de sp�cialistes de l'Analyse a propos� un certain nombre d'activit�s � mener dans ce domaine (TIM/2000/5/Add.1, point 17).

47. Bien que la publication sur papier de l'Analyse 2000 reste essentielle, tous les moyens modernes (Internet, CD-ROM) sont utilis�s pour assurer la publication et la diffusion de l'information sous forme �lectronique. Le d�veloppement ult�rieur de la base de donn�es �lectronique facilitera et renforcera le service fourni aux utilisateurs de l'Analyse (version "interactive" ou "non interactive", sous une forme facile � utiliser, autres moyens modernes).

48. Le secr�tariat a d�j� lanc� une campagne de "commercialisation" et de communication concernant l'Analyse, qui sera �tendue dans les mois � venir. Le rapport principal a �t� publi� � temps pour �tre soumis au XXIe Congr�s mondial de la foresterie de l'Union internationale des instituts de recherche foresti�re (Malaisie, ao�t 2000) et le secr�tariat devrait le soumettre � d'autres r�unions sp�cialis�es.

49. Pour ce qui est de la base de donn�es, des dispositions sont prises pour garantir que l'information soit largement disponible sous une forme facile � utiliser, qui pr�serve la "propri�t�" des donn�es revenant � la CEE/FAO et � chaque pays. En particulier, il faut veiller � ce que des usagers sans scrupule ne puissent pas modifier les donn�es pour les pr�senter ensuite comme �tant les "donn�es de l'Analyse". Les modalit�s d'action pour �viter ce risque sont � l'�tude.

Informations n�cessaires concernant les ressources foresti�res : Pr�paration de la prochaine �valuation CEE/FAO

50. La pr�paration de la prochaine analyse des ressources foresti�res des zones temp�r�e et bor�ale devrait commencer par une mise � jour et un �largissement des informations concernant les utilisateurs des donn�es de l'Analyse et des besoins actuels en mati�re d'information sur les ressources foresti�res. L'exp�rience a montr� l'apparition ou l'augmentation de certaines nouvelles demandes d'informations sur les ressources foresti�res (�mission de carbone et pi�geage du carbone, diversit� biologique, biens et services autres que la production de bois, etc.). Il convient donc de mener une �tude des besoins des usagers en rapport avec l'�valuation des ressources, qui guiderait les futures activit�s en la mati�re.

51. Au sujet des aspects m�thodologiques de l'�valuation future, l'�quipe de sp�cialistes a not� les points particuliers ci-apr�s :

- La formule actuelle, avec enqu�te et questionnaire, doit �tre conserv�e;

- Le r�seau des correspondants nationaux doit �tre maintenu et actualis�;

- Les donn�es de t�l�d�tection devraient �tre utilis�es et appliqu�es (lien avec l'�valuation mondiale);

- Les donn�es provenant de diff�rentes sources (Internet, documentation et ouvrages divers) devraient �tre utilis�es;

- Il devrait �tre fait appel � diff�rentes sources auxiliaires, au syst�me d'information g�ographique et � d'autres techniques connexes;

- L'�quipe de sp�cialistes devrait �tre �largie et compl�t�e avec de nouveaux experts ayant les comp�tences et les connaissances voulues.

52. L'exp�rience acquise de l'Analyse donne � penser que l'�valuation mondiale des ressources foresti�res devrait �tre poursuivie et amplifi�e en tant que projet unique, avec des variations r�gionales, comme l'Analyse 2000. Il faut pour ce faire une planification commune du processus reposant sur un cadre global commun, avec des termes et d�finitions accept�s par tous. La prochaine �valuation des ressources foresti�res devrait commencer par une consultation d'experts venus du monde entier, c'est-�-dire par une r�union du genre "Kotka-IV". Il est indispensable de mobiliser tous les efforts pour pr�parer la prochaine Analyse si l'on veut qu'elle soit un succ�s. La FAO et la CEE-ONU devraient commencer � pr�parer la prochaine consultation pour l'�valuation une fois achev�e et publi�e l'�valuation mondiale 2000. Tant que la consultation n'aura pas eu lieu, aucune d�cision d�finitive ne devra �tre prise concernant le lancement de la prochaine analyse.

53. Il faut noter qu'une enqu�te aussi ambitieuse et co�teuse que l'Analyse des ressources foresti�res des zones temp�r�e et bor�ale suppose un appui financier et logistique important pour les correspondants nationaux et que certains pays auront � r�soudre des probl�mes concrets d'organisation et de financement.

54. La port�e de la prochaine analyse devra �tre d�termin�e en tenant compte de la n�cessit� d'obtenir plus de renseignements d�taill�s, fiables et de qualit�, tout d'abord sur les param�tres non traditionnels et les produits et services autres que le bois, ce qui suppose �ventuellement d'augmenter (ou de r�duire) le nombre des param�tres de l'Analyse. Il faudrait veiller � ce que les param�tres soient bien rattach�s aux crit�res et indicateurs de la gestion foresti�re durable d�finis dans le cadre du processus paneurop�en et du processus de Montr�al. Les liens Internet entre l'Analyse 2000 et les pages d'accueil nationales d'une part et l'information provenant de l'inventaire forestier d'autre part contribueraient � assurer la continuit� de l'�valuation des ressources foresti�res.

55. Il serait peut-�tre souhaitable de d�terminer quels pays se pr�tent � quel mode d'approche, en appliquant les crit�res du type de for�t (par exemple temp�r�e, bor�ale, tropicale) ou de la capacit� des institutions (capacit� de recueillir les renseignements et de r�pondre au questionnaire).

56. Pour ce qui est de la p�riodicit� de l'Analyse, plusieurs options sont possibles :

57. De l'avis de l'�quipe de sp�cialistes, une p�riode dix ans, logique et raisonnable pour d�gager l'�volution des ressources foresti�res de la r�gion, est pr�f�rable : ainsi la prochaine analyse serait en 2010. Il faudra donc �galement veiller � assurer les liens avec d'autres processus (ou manifestations) internationaux comme l'�valuation des ressources foresti�res, le dialogue mondial sur la politique foresti�re (Commission du d�veloppement durable, Conf�rence minist�rielle sur la protection des for�ts en Europe, processus de Montr�al, etc.) et la coordination pour ce qui est des demandes de donn�es, en tenant compte de l'information disponible une fois qu'il aura �t� proc�d� aux nouveaux inventaires nationaux.

Conclusions et recommandations

58. Les observations, conclusions et recommandations particuli�res de l'�quipe de sp�cialistes de l'Analyse des ressources foresti�res (zones bor�ale et temp�r�e) de l'an 2000 sont r�sum�es ci-apr�s et soumises � l'examen des participants � la r�union commune :

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